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Auteur(s)
Michèle LOI
Titre
Poètes chinois d’écoles françaises, Dai Wangshu, Li Jinfa, Wang Duqing, Mu Mutian, Ai Qinq, Luo Dagand (Tai Wang-chou, Li Kin-fa, Wang Tou-ts'ing, Mou Mou-tien, Ai Ts'ing, Lo Ta-kang).
[nombreux textes chinois traduits et commentés] suivi en addenda de quelques poésies en langue originale chinoise.

Description

Paris, 1980, in-8° br., 159 pages.
ISBN : 978-2-7200-0457-5
Dim : 24 x 16 cm
Poids : 265 g
Prix : 23 euros

Collection
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Commentaire
Après le "Mouvement du 4 mai" de 1919 qui assura le développement de la littérature dite de langue" parlée" (par opposition à la littérature de langue classique), les jeunes écrivains chinois pensèrent trouver en Occident les modèles modernes dont ils avaient besoin pour briser les structures de la vieille langue et les formes de la vieille littérature. La Chine eut donc à partir de 1921 ses écoles "occidentales" ou plutôt des écoles se parant d'étiquettes occidentales. De tous les poètes qui furent ainsi appelés "occidentalistes" le dernier groupe fut, en 1932, celui des "symbolistes" ou "modernistes", fondé par Dai Wangshu (1905-1950) qui puisèrent directement aux sources françaises. Leurs disciples sont encore vivants aujourd'hui. Avant eux les "romantiques" des écrivains chinois, dont le chef d'école, Guo Moruo (Kouo Mo-jo) vient de mourir (1978) avaient eu leurs "gallicisants".
Les chercheurs anglais et américains ont depuis longtemps accordé leur attention à ceux des poètes chinois modernes qui ont fréquenté les poètes de leur pays. Il est temps que les Français accordent la même justice à ceux des poètes chinois qui ont vécu en poésie française et l'ont fait connaître à leurs compatriotes. A qui, en effet, appartient-il mieux qu'à nous de faire raison des affirmations gratuites qui les ont souvent présentés comme des disciples aveugles des écoles françaises? Parce que les barrières encore dressées entre les deux cultures empêchaient les Français d'entendre en eux l'écho de la Chine traditionnelle, et les Chinois d'évaluer à sa juste mesure la part des emprunts, d'excellents poètes sont restés dans l'ombre et il n'a pas été facile de les en faire sortir.
L'essentiel de notre étude concerne Dai Wangshu fondateur de l'école des "Contemporains" (titre en français) ou "modernistes" ("xiandai- pai"). Nous l'avons étendue à Li Jinfa, qui l'a précédée tout en lui devant sa notoriété, et aux deux "romantiques" Wang Duqing et Mu Mutian, qui avaient préparé la voie française à la poésie chinoise. Je mets à part et pour mémoire Ai Qing, le dernier en date de ces gallicisants, beaucoup plus chinois que tous les autres malgré sa réputation bien établie de disciple d'Apollinaire. Ces quelques poètes appartiennent à des écoles poétiques différentes. Ils ont connu leur moment de gloire ou de notoriété à des époques différentes…
J'ai réuni ici, avec leurs textes les plus représentatifs, la totalité de ce qui pouvait être retrouvé d'eux chez eux et chez nous avant qu'il ne soit trop tard.

Sommaire

~ Introduction

~ Poètes chinois d'écoles françaises : Prestige de la France - Li "Tête d'or" - Un romantique chinois sur le Boul'Mich' - Un "Décadent" qui ne vint jamais en France - Du symbolisme au modernisme : Dai Wangshu - Qui étaient, qui sont les " gallicisants " ? - Un disciple d'Apollinaire? — Composition des recueils de Dai Wangshu

~ LI JINFA : Dans le train de Lyon - Tendresse - Le vent - Jamais ne reviendrai - Amour et haine
~ Mu MUTIAN : Sourde sombre la voix des cloches
~ WANG DUQING : Avant le retour
~ Luo DAGANG (Lo T A-KANG) : Le printemps au déclin - Blanc
~ DAI WANGSHU : Ma mémoire (1929) : 1. Poèmes anciens : Couchant - La vie - Fragments - Douce nuit - Marche en montagne - Sonnet — 2. L'allée sous la pluie : Chanson de la feuille morte - Mandoline - L'allée sous la pluie - Devant le vieux temple — 3. Ma mémoire : Ma mémoire - Petits propos de route - Menus propos sous les arbres - La nuit - Lorsqu'on est seul - L'automne - Nostalgie du ciel - Le doigt coupé — Brouillons de Wangshu (1945) : Impressions - Viens près de moi - Deuil anniversaire - La peine - Modeste portrait de moi-même - Amours malheureuses - Avenir de vieillesse - Rêveries d'automne - La nuit d'avant - Celle que j'aime - La villageoise - Le pique-nique - Les trois hommages - Février - Malade un peu - A pas lents (I) - A pas lents (II) - Dépassé - De quoi offrir - Berceuse du voyageur - La mouche d'automne - Le rôdeur nocturne - Petits propos - Votre servante infortunée - Une conduite de jeune homme - Pensée de voyage - Le jardin clos - A la poursuite d'un rêve - L'oiseau de paradis - Fleur de givre

~ Additif - Fragments d'un art poétique : Les années d'épreuves (1947, 1948) : Réponses classiques aux questions d'un hôte - Pensée d'automne - Petit air - Les lucioles - Solitude - Je pense - Voeux de Nouvel An - Le papillon blanc - Au ver luisant - Écrit sur le mur de la prison - De ma paume meurtrie - Mes voeux les plus chers - Attente (l) - Attente (lI) - La maison d'autrefois (I) - La maison d'autrefois (II) - A ma grande fille - Quand sera venue l'éclaircie - Offrande à ma femme - Improvisation sur la tombe de Xiao Hong - Mot d'ordre - Improvisé — Textes chinois

~ Index des noms d'écrivains et d'artistes — Bibliographie

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